Lors d’un événement récent à Accra, le Maroc a été élu vice-président du Réseau des autorités africaines de cybersécurité (NACSA), une organisation récemment formée dont la présidence est tenue par le Ghana.
Cette élection, qui s’est tenue mardi lors d’une formation exécutive sur la cybersécurité organisée par Smart Africa, marque une étape importante dans les efforts visant à améliorer la maturité de la cybersécurité sur le continent africain. Le réseau, actuellement composé de 17 autorités nationales de cybersécurité, vise à étendre sa portée à tous les pays africains.
Le Général de brigade El Mostafa Rabii a représenté le Maroc lors de cet événement notable, qui a également vu la participation de l’ambassadeur du Royaume du Maroc au Ghana, Imane Ouaadil, ainsi que d’autres figures clés du domaine de la cybersécurité.
L’objectif du NACSA est de renforcer la collaboration entre les agences de cybersécurité africaines, de soutenir les initiatives en faveur d’un cyberespace sécurisé en Afrique et de positionner le continent comme un acteur majeur sur la scène mondiale de la cybersécurité. Cette démarche implique une coordination forte et crédible entre les membres, ainsi qu’une harmonisation des politiques et des réglementations.
Le directeur général de l’Autorité de la cybersécurité du Ghana (CSA), Albert Antwi-Boasiako, a souligné l’importance de cette initiative, reconnaissant les efforts déployés pour atténuer les cybermenaces et renforcer la sécurité numérique en Afrique. Il a rappelé que la Convention de Malabo de 2014, adoptée par l’Union africaine, appelait à une collaboration accrue pour améliorer les capacités de cybersécurité des pays membres.
En outre, M. Antwi-Boasiako a salué Smart Africa pour avoir initié la création de ce réseau, qui s’annonce comme une plateforme essentielle pour intégrer les efforts nationaux en vue d’une transformation numérique complète du continent.
La première réunion du NACSA avait été organisée par Smart Africa en août dernier à Kigali, au Rwanda. Smart Africa, une organisation continentale, joue un rôle clé dans la transformation numérique de l’Afrique, cherchant à unir et à renforcer les capacités numériques sur le continent.