Nadia Fettah Alaoui a clarifié devant les députés que le retard dans le remboursement des frais de santé et de médicaments est dû principalement à la lenteur de la numérisation des services, et non à la politique monétaire ou fiscale du gouvernement.
Bien que la ministre ait précisé que 76 % des remboursements sont traités en moins de 60 jours, les préoccupations demeurent pour les 24 % restants. La ministre a souligné l’importance de la numérisation, notamment au sein de la Caisse nationale de la sécurité sociale, qui a investi dans de nouveaux systèmes informatiques pour améliorer le service aux affiliés.
Les retards dans le remboursement, bien que réduits, persistent en raison de problèmes liés à la numérisation des factures. Sur le plan législatif, la loi 65-00 et la loi 55-19 fixent des délais précis pour le traitement des demandes de remboursement.
Le dossier de la généralisation de la couverture médicale est crucial pour les citoyens, car la protection sociale est leur seul moyen de faire face aux risques de la vie, tels que la maladie, l’invalidité ou la vieillesse. Ce projet royal, essentiel pour le développement du pays, se heurte toutefois à la question complexe du financement.
La couverture médicale, indispensable pour lutter contre les inégalités d’accès aux soins, doit être soutenue par un financement constant, un défi majeur pour assurer la pérennité du système de santé marocain.
Il est essentiel de cibler et d’identifier les personnes pauvres et vulnérables nécessitant une prise en charge par l’État dans le cadre de la couverture sanitaire universelle (CSU). Cette tâche est particulièrement complexe dans un pays où le secteur informel joue un rôle important dans l’économie. Parallèlement, il est crucial de concevoir des mesures indispensables pour assurer la viabilité financière du système de santé marocain.